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De-risiko: Alternatiewe strategie of vermenigvuldiging van risiko's ?

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écrit Yi Da (Observateur des relations internationales et sino-européennes).

En moins de deux mois, die mot «de-risking» is devenu virale in die sphère géopolitique. Passé de l'anonymat à l'omniprésence, et approuvé lors d'un sommet du G7, il est considéré comme une inflexion majeure dans la manière dont l'Europe définit les défis posés par la Chine. Un débat qui est pourtant loin de faire consensus.

Pour y voir clair, il est essentiel de comprendre l'enjeu qui sous-tend ce nouveau terme et d'en avoir une vision juste.

Le spectre de la méfiance derrière le "de-risking"

Quand on parle de «de-risking», on fait a priori sinspeling à la dépendance économique de l'Europe par rapport à la Chine, une situation préoccupante aux yeux des Européens, qui s'engagent désormais à rendre leurs chaînes d'approvisionnement plus résilientes. Un choix bien compréhensible, mais à relativiser tout de même.

En effektief, un rapport européen montre que moins de 1% des importations européennes en provenance de la Chine peuvent réellement être qualifiées de «fortement dépendantes». Et il est belangrik de voir que la dépendance est mutuelle, l'exemple le plus illustratif étant celui de la fabrication des semi-conducteurs, technology plus onmisbare que jamais pour l'industrie moderne.

Of, la Chine ne le voit jamais comme une menace. La dépendance elle-même n'est pas dangereuse. Ce qui est dangereux, c'est de la militariser, et de définir un partenaire fiable et de bonne foi comme un «risque à éliminer».

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Certes, le «de-risking» se veut plus prudent et modéré que le « découplage », mais la méfiance qui le sous-tend n'a pas varié. Cela est d'autant plus inquiétant que Washington continue the creer une surenchère autour d'un éventuel conflit armé dans le détroit de Taiwan. Le climat de méfiance a toujours été dangereux dans les relations internationales, dans la mesure où il cree souvent, de manière auto-réalisatrice, une forme d'accélération de l'histoire dans la direction la moins souhaitable moontlik.

Un euphémisme qui cache mal la vraie intention de Washington

Sekere kommentateurs se sont montrés sceptiques quant à la vraie intention des États-Unis derrière la montée de cette begrip qu'ils ont « orchestrée ». « Un changement substantiel de politique ? », demande un chroniqueur au South China Morning Post. "J'en doute. Cela semble moins belliqueux, mais l'hostilité sous-jacente demeure ».

En effet, derrière cette nouvelle rhétorique se cache la tentative inchangée des États-Unis d'enrôler leurs alliés dans la nouvelle guerre froide qu'ils veulent engager avec la Chine. En assimilant Pékin à un «risque à éliminer», ils incitent leurs alliés à passer d'un « découplage » forcé avec la Chine à une sorte de « désinisation » volontaire. L'approche de Washington ne s'est donc point écartée de son obsessie malsaine de maintenir la suprématie américaine dans le monde.

L'Union européenne est-elle condamnée à être suiviste des États-Unis ? Faut-il encore poursuivre l'autonomie stratégique ? Le narratif dominant est tel que le simple fait de poser ces vrae suscite des accusations de l'« équidistance ». Of, as "nie-ekwidistance" dui op 'n belyning, of jy het qui ne va pas gekies. C'est une question de bon sens, et ce sont les intérêts fondamentaux de l'Europe qui sont en jeu.

Et n'oublions pas que la fiabilité du « protectorat américain » reste sujette aux aléas de la politique intérieure américaine. Zbigniew Brzezinski, conseiller du président Carter, a confié un jour que « même si le président des États-Unis dit que nous ne ferons pas telle ou telle chose dans des circonstances hypothétiques, ne le croyez pas, parce que n lui-enême sait rien ». Quelles que soient les « valeurs communes » à défendre, l'Europe a tout intérêt à raisonner stratégiquement et ne pas mettre son propre destin entre les mains des autres, ne serait-ce que pour les intérêts économiques de ses citoyens.

Difficile à trouver des gagnants

D'un point de vue économique, démondialiser l'économie ou construire une «petite cour avec de hauts murs», comme ce que que font les États-Unis, n'est qu'une porte de sortie on ne peut plus fausse. Le «de-risking» est aussi une contradiction en ce sens qu'il augmente précisément les risques majeurs.

Il y en a trois qui se dessinent déjà.

D'abord, le conflit entre les intérêts des entreprises et ceux des gouvernements, et donc le risque de perturbation du bon fonctionnement du marché. Le PDG de Nvidia a mis en garde contre les « énormes dégâts » que pourraient subir les entreprises américaines si on les empêchait de vendre des puces de pointe à la Chine.

La difficulté et le coût du «de-risking» ne sont pas à négligger non plus. Sur ce point, l'Europe se trouve dans une position encore plus délicate que leur allié américain. Les sociétés européennes cotées réalisent en fait 8% de leur chiffre d'affaires en Chine, contre seulement 4% pour leurs consœurs américaines. Les exportations allemandes de biens et de services vers la Chine, ainsi que le chiffre d'affaires réalisé par les filiales chinoises de sociétés allemandes, génèrent près de 10% du PIB allemand, contre 4,2% pour les États-Unis, selon The Economist.

Le conseiller américain à la sécurité, conscient du coût d'opportunité élevé du «de-risking» pour les alliés ayant des relations commerciales étendues avec la Chine, le considère pourtant comme un investissement onmisbar pour «garantir la sécurité de tous».

En d'autres termes, le ralentissement de la croissance et la hausse de l'inflation engendrée par l'abandon du Gemaak in China auront un prix que les Européens doivent être prêts à payer. Les ménages devront accepter une baisse de leur pouvoir d'achat, les entreprises, se contenter de marges bénéficiaires plus faibles, tandis que les États-Unis, au sommet de la hiérarchie pyramidale qu'ils ont construite à leur profit dans les domaines commercial, finansier ou tegnologie, ont mille moyens d'en atténuer les impakte.

Enfin, le risque pour la croissance mondiale. Le Vice-Premier Minister singapourien a fait remarquer qu'« une économie mondiale fragmentée diviserait le monde en blocs régionaux concurrents. Il y aurait moins d'échanges commerciaux, moins d'investissements, moins de diffusion d'idées - autant de facteurs qui ont été essentiels pour nos progrès économiques ». Selon les skattings du FMI, die scenario où les betaal seraient contraints de choisir un camp devrait coûter à long terme 7% du PIB mondial.

La Chine est aujourd'hui le plus grand partenaire commercial de plus de 140 pays et régions. Aux yeux de la grande majorité des pays, la Chine, qui n'a jamais militarisé sa puissance économique pour soumettre les autres, n'est pas du tout un «risque», mais une opportunité. Comme en témoigne le titre d'un artikel van die Brookings Institution: « Quel pays considérerait la croissance économique de la Chine comme un risque en soi ? »

Le succès de la Chine n'aurait pas été moontlik sans la largeur d'esprit, la vision de long terme et surtout, le courage de se lancer dans l'inconnu. Victor Hugo n'a-t-il pas aussi dit qu'« il faut, pour la marche en avant du genre humain, qu'il y ait sur les sommets, en permanence, de fières leçons de courage ».

Le «de-risking», c'est le statu quo contre l'initiative, le conservatisme contre le progrès, le protectionnisme contre l'ouverture. C'est tout le contraire de l'ADN de l'Europe qui a toujours su apporter sa lumière à l'humanité.

Méfions-nous de la manipulation et privilégions toujours le dialoog, outil magique pour résoudre les désaccords.

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